jeudi 5 août 2010

5 août, Stage fakir...

Après une bonne nuit de sommeil, une bonne douche froide.

Ha? On vous a pas dit? Et oui, l'eau chaude c'est assez peu répandu dans les hôtels ici. Ou alors, il faut taper dans le haut de gamme. Mais, c'est pas grave, ça réveille, et finalement elle est plus tiède que vraiment froide.

Nous sautons immédiatement dans un taxi qui nous dépose à la nouvelle gare routière. Non, nous ne quittons pas encore Anaradhapura, nous faisons juste un saut à Mihintale. Avant d'attraper un bus, nous prenons un petit-déjeuner de petits pains sucrés accompagnés du thé sri lankais.

Nous montons ensuite dans un bus kitchissime: dorures partout, musique indienne à fond, et effigies religieuse en leds. Magnifique! C'est parti pour 20 minutes d'immersion, au sens propre, le bus ne tardant pas à se remplir.

Arrivés à Mihintale, vu que nous avons un petit creux, nous « déjeunons » dans une petite gargotte d'un rice and curry végétarien. Nous sommes fin prêts pour l'ascension de la colline sacrée : 1840 marches tout de même.



C'est l'heure la plus fraiche de la journée: midi. Ha non, en fait c'est la plus chaude! Nous transpirons copieusement, mais suivons tous les chemins sans rater le moindre recoin. Nous arrivons dans l'enceinte du temple, et il faut se déchausser bien sûr. Sauf, qu'aujourd'hui le soleil cogne fort, que le sol est sabloneux et les marches en roche noire. Tout ça chauffe au soleil depuis le matin. Ha dit donc, c'est ça que c'est la merde! ON SE CRAME LES PIEDS!!!! C'est bon, on est d'attaque pour marché sur des braises. Démonstration au prochain barbecue, juré.

Le bon côté d'y être allé à cette heure à la con, c'est qu'on est quasiment seuls (mis à part les 40 singes qui se baladent). Le site est vraiment très beau avec un grand dagoba blanc sur un rocher, une statue de l'Illuminé sur le rocher d'en face. D'autre part le site offre une vue magnifique sur la plaine environnante.

Sur le chemin de la descente, nous grignotons deux mangues prédécoupées et consciencieusement rangées dans des cornets en papier journal. C'est ça que c'est bon. Vraiment délicieuses. Arrivés en bas, devinez quoi...On a encore faim. Nous mangeons alors dans une autre gargote des cutlets.

C'est un assortiment de petits en-cas servis sur un plateau. On ne paye que ce que l'on mange. Sur la photo, non ce n'est pas de la pub, c'est l'essuie-mains (ça change des essuies-mains en PQ de la Thaïlande). Repus, nous nous dirigeons vers la rue principale dans l'espoir de croiser un bus. Mais que vois-je? Un vendeur de coco à boire? On va pas partir sans goûter ça.

Vraiment désaltérant, mais à ce moment le bus passe. Sabrina lui fait signe, et je suis obligé d'engloutir le reste de jus, m'en mettant au passage plein la barbe.

Au retour, nous avons droit à une course entre notre bus et un autre. C'est à celui qui arrivera le premier à l'arrêt suivant pour ramasser le plus de monde.

Nous rentrons à l'hôtel où nous écrivons ce message. Une bière Lion, un jardin fleuri à l'ombre des arbres tropicaux, c'est ça les vacances.

2 commentaires:

  1. ouais hormis 2 ou 3 marches tièdes, vous avez passer la journée à manger quoi !!

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  2. Avec la corne aux pieds, vous pourrez ainsi affronter l'équipe local d'éléphants !

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