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jeudi 12 août 2010

8 aout, Pollonaruwa, ça se mérite.

Réveil à 7h après une nuit difficile. Il a fait très chaud, et le ventilateur du plafond peine à nous rafraichir. En plus Sabrina, toujours autant appréciée des moustiques, s'est réveillée en pleine nuit piquée par un moustique ninja qui avait réussi à se faufiler sous la moustiquaire.
Nous sautons dans un bus direction Polonnaruwa. Après une 1h30 (70Rs) bien tassés, bien secoués, nous arrivons à bon port, pile dans le centre ville. Un jus de mangue, location de vélos, et on y va!
Le site du parc archéologique est immense (environ 6km de long), mais nous le parcourons dans totalité malgré un soleil de plomb. Nous croisons beaucoup de groupes de touristes en voyage organisé. Pour éviter la foule, nous allons directement au temple le plus éloigné, et nous progressons à contre-sens. L'idée, c'est d'être tout prêt d'un restaurant à la fin. Entre les restes de vieux temples, du palais royal, et des magnifiques statues de Bouddha sculptées dans la roche, nous en avons plein les yeux. Mais aussi plein les jambes. Un jus d'oranges pressées et des glaces nous aident à retarder le déjeuner, pour terminer notre exploration. Nous quittons l'enceinte du parc à 14h30 après plus de 4 heures de promenade sous une chaleur accablante, fatigués, déshydratés et affamés.
Heureusement, le restaurant New Araliya est là! Nous nous régalons d'un plat de Kotthu Rotty (Rotty haché et revenu avec légumes et épices, poulet pour moi, oeuf pour Sabrina). C'est copieux et hyper bon pour 160Rs chacun !
Nous hésitons à aller explorer deux ruines plus isolées à l'extérieur du parc. Mais il fait toujours aussi chaud, il est déjà 15h30 et nous avons la peau du ventre bien tendue. Nous renonçons (oui, honte à nous). Nous ramenons les vélos 3km plus loin, et sautons dans le premier bus qui passe.
Nous voyageons d'abord debout. Puis quelques places se libèrent, et les gens toujours aussi gentils se déplacent pour nous permettre d'être assis ensemble. Les sri lankais nous surprennent tous les jours par leur gentillesse.
Ce soir nous remballons nos affaires, car demain nous quittons la région centrale du « triangle culturel » pour rejoindre la région montagneuse en commençant par Kandy.
Y aura-t-il des méchants et des gentils, comme dans la chanson? (non j'ai pas honte!).

7 aout, Dambulla et plus si affinités

Debout de bonne heure, nous reprenons le bus en direction de Dambulla. Nous nous installons pour 2 jours (cette fois c'est sûr) au Healey Tourist Inn (1200Rs + 475Rs/petit-déjeuner). Là encore ce n'est pas le grand luxe, mais ce n'est pas cher et surtout c'est pratique. Nous filons à pieds vers les grottes de Dambulla toutes proches. Au pieds de la colline abritant les grottes, se trouve une grande statue de Bouddha dorée, surmontant l'entrée du temple le plus kitch qu'on puisse imaginer (la maison du rire des fêtes foraines). Nous attaquons donc l'ascension de la colline, et au fil des marches, au vu de la quantité de marchands, le doute n'est plus permis, c'est très touristique. Le soleil cogne fort aujourd'hui aussi. C'est en nage que nous arrivons à l'entrée du temple troglodytique, pour nous faire refouler: les billets c'est en bas! J'ai bien sûr droit à un « Je te l'avais bien dit ! », pas volé. Je me dévoue donc et redescend les escaliers en vitesse. A la remonté, un vendeur hilare, me reconnaît et me lance « Forgot tickets? Good exercice ! ». Tu m'étonnes!
Nous pénétrons enfin dans le temple constitué d'une succession de 5 grottes abritant des statues et des fresques de Bouddha. C'est magnifique, et je ne regrette pas mes 3 litres de sueur. Nous arrivons en pleine célébration, et les prières chantées nous imprègnent de l'ambiance du lieu, pourtant très fréquenté. Ici aussi, de nombreux singes se baladent en tentant de chaparder les offrandes. Sales bêtes (je l'ai déjà dit?). Nous redescendons alors qu'il n'est encore que 11h30, que faire? Après une réflexion de 5 bonnes secondes, nous faisons signe à un bus allant en direction de Kandy et demandons à sortir à Nalanda. Le bus est plein et nous voyageons debout pendant 25 minutes. Ça secoue méchamment. Il nous dépose juste devant le petit chemin qui mène au bout d'un kilomètre au temple Gedige (prononcer Guédigué). Nous apercevons une paillote en bord de route et décidons de déjeuner avant la visite. Quelle bonne idée. Nous sommes les seuls clients, et les propriétaires improvisent un Riz&Curry délicieux. Nous bavardons longuement avec le patron, qui nous raconte avoir travaillé à Dubaï et Singapour avant d'ouvrir sa petite affaire. Alors que nous nous apprêtons à partir, il nous retient et tient absolument à nous faire goûter quelque chose. Ils nous offrent une pleine assiette de fruit du jacquier absolument succulent, et refusent catégoriquement que nous payions pour ce dessert.
Après ce sympathique repas nous marchons juste qu'au fameux temple. Il est minuscule mais rappelle beaucoup ce que nous avions l'habitude de voir en Thaïlande. Nous adorons.
Le retour se fait comme l'aller. Nous nous postons au bord de la route et attendons qu'un bus passe pour lui faire signe. Nous terminons l'après-midi avec une bière brune, une Lion Strong à 8°, qui nous fait vite tourner la tête avec cette chaleur (on ne se moque pas svp !!).
Excellente journée, vivement la suite.

6 aout, Oh le gros caillou !

Nous remballons nos affaires. Bah oui, nous n'allons pas rester 3 semaines à Anuradhapura.
Ce matin, nous prenons la direction de la gare routière (la vieille cette fois-ci). Arrivés là, on nous confirme que pour aller à Sigirya, il faut faire un changement à Dambulla. Nous sautons donc dans le bus qu'on nous indique (direction Kandy via Kekirawa et Dambulla), nous installons à l'avant et calons nos gros sacs tant bien que mal (pas beaucoup de place). Le voyage dure environ 2 heures pour 70Rs/personne. La conduite est très sportive, le bus double dans les lignes droites, dans les virages, bref dans toutes les conditions. Mais bon, la Chine nous a vacciné sur le sujet, et ça nous amuse plus que ça ne nous effraie. Non, non, ce n'est pas de la frime, mais en Chine nous avions vraiment eu très peur.
A Dambulla on nous laisse sur la rue principale où s'arrêtent les principaux bus. Nous demandons à 2 ou 3 personnes où se trouve le bus pour Sigirya. Il n'est pas encore là, et n'arrive que dans une heure, mais tous se proposent de nous emmener dans leur tuk-tuk pour seulement 700Rs. Nous ne sommes pas pressés, et j'ai un petit creux (qui a dit « encore »??). Nous rentrons donc dans une pâtisserie où j'avale une énorme madeleine à l'orange, et Sabrina un pain fourré aux légumes. A peine le temps de siffler un thé, que le jeune serveur nous dit que le bus de Sigirya est là. Nous sautons dedans et en 30-40 minutes nous y sommes (25 Rs). Nous prenons nos quartiers au Nilmini Lodge. La nuit avec petit-déjeuner nous coûtera 1800 Rs. Forcément, à ce prix, ce n'est pas un palace, mais c'est propre, calme et proche du Rocher. Par contre, nous voulions y rester trois nuits, et le propriétaire s'est trompé et n'avait noté que deux nuits. Du coup, l'intérêt d'y rester pour rayonner dans les environs disparaît. Nous passons un coup de fil et trouvons un hôtel à Dambulla pour le lendemain. En plus, nous n'aurions pas pû rejoindre Polannaruwa à partir de Sigirya sans changements. Donc c'est pas grave, nous restons ici juste ce soir. Après un déjeuner préparé par la maîtresse de maison, nous partons tranquillement en direction du Rocher du Lion (Sigirya) vers 15h. Et là, devant cet énorme rocher planté au milieu des arbres, nous restons bouche bée. En traversant le parc, on arrive par l'ouest ce qui l'après-midi colore le rocher en orange. L'ascension est bien moins rude que ne le décrivent les guides, et le panorama est magnifique. Bien entendu en traversant le parc, vous serez abordés par de nombreux guides amateurs. Sur l'escalier, montant au rocher un type essaie ne nous extorquer 35 Rs, juste parce qu'il nous a montré du doigt les nombreux essaims de guêpes accrochés au rocher. Je lui dit « No english » et commence à lui parler portugais. Il n'a pas insisté. Ceci mis à part, le rocher est vraiment fabuleux, c'est une étape à ne pas manquer.
En repartant, nous retraversons le parc, au milieu des nombreux singes. Mais ici, on voit bien qu'ils ont pris l'habitude d'être nourris par les touristes. Un de ces macaques commence alors à me regarder intensément puis à me suivre. A deux mètres de moi, il est prêt à me sauter dessus. Il ne s'éloigne que lorsque je prends ma chaussure à la main et menace de lui lancer. Sale bête!
Nous rentrons au Nilmini, non sans attraper au passage un rotty (crêpe fourrée de légumes épicés), et finissons l'après-midi à bouquiner dans le jardin. Le repas du soir se fait dans la salle commune, et est vraiment délicieux quoique bizarrement pas épicé. Nous terminons la soirée en bavardant avec le propriétaire, très très sympa, qui nous explique qu'il a ouvert en 1974. A l'époque, une chambre coûtait 5 Rs !!!

jeudi 5 août 2010

5 août, Stage fakir...

Après une bonne nuit de sommeil, une bonne douche froide.

Ha? On vous a pas dit? Et oui, l'eau chaude c'est assez peu répandu dans les hôtels ici. Ou alors, il faut taper dans le haut de gamme. Mais, c'est pas grave, ça réveille, et finalement elle est plus tiède que vraiment froide.

Nous sautons immédiatement dans un taxi qui nous dépose à la nouvelle gare routière. Non, nous ne quittons pas encore Anaradhapura, nous faisons juste un saut à Mihintale. Avant d'attraper un bus, nous prenons un petit-déjeuner de petits pains sucrés accompagnés du thé sri lankais.

Nous montons ensuite dans un bus kitchissime: dorures partout, musique indienne à fond, et effigies religieuse en leds. Magnifique! C'est parti pour 20 minutes d'immersion, au sens propre, le bus ne tardant pas à se remplir.

Arrivés à Mihintale, vu que nous avons un petit creux, nous « déjeunons » dans une petite gargotte d'un rice and curry végétarien. Nous sommes fin prêts pour l'ascension de la colline sacrée : 1840 marches tout de même.



C'est l'heure la plus fraiche de la journée: midi. Ha non, en fait c'est la plus chaude! Nous transpirons copieusement, mais suivons tous les chemins sans rater le moindre recoin. Nous arrivons dans l'enceinte du temple, et il faut se déchausser bien sûr. Sauf, qu'aujourd'hui le soleil cogne fort, que le sol est sabloneux et les marches en roche noire. Tout ça chauffe au soleil depuis le matin. Ha dit donc, c'est ça que c'est la merde! ON SE CRAME LES PIEDS!!!! C'est bon, on est d'attaque pour marché sur des braises. Démonstration au prochain barbecue, juré.

Le bon côté d'y être allé à cette heure à la con, c'est qu'on est quasiment seuls (mis à part les 40 singes qui se baladent). Le site est vraiment très beau avec un grand dagoba blanc sur un rocher, une statue de l'Illuminé sur le rocher d'en face. D'autre part le site offre une vue magnifique sur la plaine environnante.

Sur le chemin de la descente, nous grignotons deux mangues prédécoupées et consciencieusement rangées dans des cornets en papier journal. C'est ça que c'est bon. Vraiment délicieuses. Arrivés en bas, devinez quoi...On a encore faim. Nous mangeons alors dans une autre gargote des cutlets.

C'est un assortiment de petits en-cas servis sur un plateau. On ne paye que ce que l'on mange. Sur la photo, non ce n'est pas de la pub, c'est l'essuie-mains (ça change des essuies-mains en PQ de la Thaïlande). Repus, nous nous dirigeons vers la rue principale dans l'espoir de croiser un bus. Mais que vois-je? Un vendeur de coco à boire? On va pas partir sans goûter ça.

Vraiment désaltérant, mais à ce moment le bus passe. Sabrina lui fait signe, et je suis obligé d'engloutir le reste de jus, m'en mettant au passage plein la barbe.

Au retour, nous avons droit à une course entre notre bus et un autre. C'est à celui qui arrivera le premier à l'arrêt suivant pour ramasser le plus de monde.

Nous rentrons à l'hôtel où nous écrivons ce message. Une bière Lion, un jardin fleuri à l'ombre des arbres tropicaux, c'est ça les vacances.

4 août, Ride Baby ride...

Lance Armstrong? Une fillette!! On le prend quand il veut. Nous avons passé la journée à pédaler (sur un vélo, pas un pédalo), vraiment crevant. Mais reprenons d'abord où nous en étions resté hier.
Hier soir, après avoir pris un jus de fruits frais (Papaye et Lime), et diné, nous nous sommes couchés avec les poules: 20h. Nous nous sommes levés ce matin à 8h, avec des yeux aussi cernés que des ratons laveurs. Illico presto nous sautons sur nos vélos pour aller prendre le petit-déjeuner en ville.

Nous testons le petit-déjeuner sri lankais, et avec les doigts s'il vous plait. Très bon et très copieux, toujours épicé, mais bien moins qu'hier. En gros on a de petites galettes de cheveux d'anges qui servent à attraper le reste des aliments (viande, poisson, légumes). Et pour faire glisser tout ça, nous prenons un thé sri lankais avec lait et beaucoup de sucre. Très bon également. Ça nous coûte la modique somme de 340 Rs, la ruine.
Après ce copieux repas, nous avons démarré la visite d'Anaradhapura à vélo. Nous nous sommes d'abord procuré le ticket pour l'ensemble du triangle culturel ( 5750 Rs), qui nous donne accès aux diverse ruines de la ville, mais également aux sites de nos prochaines étapes. Personne ne nous l'a demandé de la journée!
La ville ancienne est clairsemée de ruines de temples et de dagobas gigantesques toujours au milieu de la verdure. Pour visiter chacune de ces attractions, il faut bien sûr se couvrir les épaules et se déchausser (parfois encore bien loin du but, ouille!).

Outre les visites de ces sites, la seule balade en vélo vaut déjà la peine. On croise sans cesse des animaux, vaches (banal certes), chiens (oui, banal encore), écureuils à profusion (moins commun déjà), furets (ha oui), oiseaux multicolores tels que des perruches vertes (ça sort déjà de l'ordinaire), aigles, mais surtout, on voit plus de singes ici que de chats errants en France.

Nous sommes tellement absorbés par nos contemplations que nous en oublions nos estomacs. Nous déjeunons tardivement et frugalement d'une pastèque juteuse et sucrée, et plus tard de hoppers (petites crêpes avec de la purée de piments).

Nos premières impressions du pays sont très positives. Les gens sont très souriants, et on nous aborde à plusieurs reprises simplement pour savoir de quel pays nous venons (« France...Zidane! »). Et ceci sans chercher à nous vendre quoi que ce soit la majorité du temps. Pendant nos visites nous croisons plusieurs groupes scolaires, et les enfants viennent à chaque fois nous voir pour tester leur anglais, « What's your name? What is your country? ». Sabrina en particulier est le centre de leur attention, forcément, les cheveux clairs c'est pas courant ici.
A un groupe ravi (une bonne trentaine), nous apprenons à dire « au revoir » en français. Nous les croisons à nouveau plusieurs fois, et à chaque fois on a droit à « Sabrina! Sabrina! » ou quelque chose de ressemblant.
En fin d'après-midi, épuisés et affamés nous passons chez le boulanger acheter des petits-pains fourrés aux légumes, des crêpes natures et fourrées, qui accompagnés de fruits constitueront notre diner. Qui a dit que dîner à 18h30 c'est juste bon pour les anglais? Et puis de toute façon le soleil se couche à cette heure là!
Ce soir encore, nous ne ferons pas de vieux os, car demain nous faisons un saut à Mihintale ( à 16km), et surtout nous avons plein les pattes.
Lance Armstrong? Un rigolo!

3 août, good morning Ceylan !


Nous atterrissons à Colombo vers 3h40 du matin. La plupart des voyageurs font ensuite route vers Negombo, une petite station balnéaire près de l'aéroport, histoire d'encaisser la fatigue du voyage.
Ce n'est pas comme ça qu'on fera !!!

Après avoir récupéré nos bagages nous faisons tout de suite un peu de change. Plusieurs bureaux attendent les voyageurs après avoir récupéré leurs bagages. Ils pratiquent tous les mêmes taux, donc pas la peine de se casser la tête. En revanche, nous n'avons pas vu de distributeur de billets.
Dans la foulée, nous nous dégottons un taxi qui va nous emmener à la gare de Colombo à 40 km de là (2200 Rs, soit environ 15€). Notre objectif est d'acheter nos tickets pour le train d'Anuradhapura à 10h45. Finalement nous arrivons devant le guichet à 5h30, ce qui nous permet d'attraper celui de 5h45 (600Rs en première classe). Nous voilà partis pour notre première étape, sans avoir pris de petit-déjeuner et sans nous être encore reposés. Heureusement, un vendeur ambulant dans le train, nous permet de nous fournir en eau et en petit feuilleté aux légumes (bien épicé, ça va de soi).
Au bout de 5 heures nous arrivons à Anuradhapura, biens secoués, la ligne ferroviaire est plutôt vétuste. Nous avons tout de même pu somnoler un peu, ça ne fait pas de mal.
Arrivés à la gare, nous sautons dans un taxi (ce n'est pas ce qui manque), et filons au Milano Rest House. Ils n'avaient pas tenus compte du mail envoyé il y a deux jours, mais pas de problème, il leur reste de la place. Nous négocions une chambre double climatisée pour 2750 Rs sans petit-déjeuner. A noter que les prix annoncés par le Lonely Planet (édition 2010) sont déjà largement périmés.
Haaaaa, ça va nous faire du bien de se poser un peu. Ca va pas, non !!!!???!!! Une douche, et on se loue deux vélos (150 Rs la demi-journée chacun), et c'est parti ! Il fait 30°C, très humide, nous sommes biens sonnés (plus de 24h sans dormir), et en plus on roule à gauche ici. Va falloir être bien concentrés sur les guidons. Nous déjeunons dans un petit restaurant plein de sri lankais. Pas mauvais, mais très épicé, bonjour l'ulcère! Même après la Thaïlande, ça reste une épreuve. Ça pique légèrement moins fort que la cuisine thaï, pas contre ça attaque plus fort l'estomac. Nous nous baladons ensuite sur le site d'un vieux temple bouddhiste. Il faut se déchausser pour visiter le temple, mais aussi son enceinte. Nous sommes donc pieds nus sur le sable brulant avec nos voutes plantaires d'européens douillets. Pas forcément confortable, mais sympa.

Au bout d'un moment, la fatigue nous rattrape tout de même et nous décidons de rentrer à l'hôtel. Sur le chemin nous achetons quelques fruits: ramboutans et petites bananes. A l'heure où nous écrivons, allongés sur le lit, nous attendons le moment de dîner pour enfin dormir. Pas question de s'assoupir avant si on veut se caler rapidement sur l'heure locale. On se surveille mutuellement, à coup de tapes sur le bras pour se réveiller. Demain on sera sur le bon fuseau c'est sûr , mais avec des bleus aux bras.