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jeudi 12 août 2010

7 aout, Dambulla et plus si affinités

Debout de bonne heure, nous reprenons le bus en direction de Dambulla. Nous nous installons pour 2 jours (cette fois c'est sûr) au Healey Tourist Inn (1200Rs + 475Rs/petit-déjeuner). Là encore ce n'est pas le grand luxe, mais ce n'est pas cher et surtout c'est pratique. Nous filons à pieds vers les grottes de Dambulla toutes proches. Au pieds de la colline abritant les grottes, se trouve une grande statue de Bouddha dorée, surmontant l'entrée du temple le plus kitch qu'on puisse imaginer (la maison du rire des fêtes foraines). Nous attaquons donc l'ascension de la colline, et au fil des marches, au vu de la quantité de marchands, le doute n'est plus permis, c'est très touristique. Le soleil cogne fort aujourd'hui aussi. C'est en nage que nous arrivons à l'entrée du temple troglodytique, pour nous faire refouler: les billets c'est en bas! J'ai bien sûr droit à un « Je te l'avais bien dit ! », pas volé. Je me dévoue donc et redescend les escaliers en vitesse. A la remonté, un vendeur hilare, me reconnaît et me lance « Forgot tickets? Good exercice ! ». Tu m'étonnes!
Nous pénétrons enfin dans le temple constitué d'une succession de 5 grottes abritant des statues et des fresques de Bouddha. C'est magnifique, et je ne regrette pas mes 3 litres de sueur. Nous arrivons en pleine célébration, et les prières chantées nous imprègnent de l'ambiance du lieu, pourtant très fréquenté. Ici aussi, de nombreux singes se baladent en tentant de chaparder les offrandes. Sales bêtes (je l'ai déjà dit?). Nous redescendons alors qu'il n'est encore que 11h30, que faire? Après une réflexion de 5 bonnes secondes, nous faisons signe à un bus allant en direction de Kandy et demandons à sortir à Nalanda. Le bus est plein et nous voyageons debout pendant 25 minutes. Ça secoue méchamment. Il nous dépose juste devant le petit chemin qui mène au bout d'un kilomètre au temple Gedige (prononcer Guédigué). Nous apercevons une paillote en bord de route et décidons de déjeuner avant la visite. Quelle bonne idée. Nous sommes les seuls clients, et les propriétaires improvisent un Riz&Curry délicieux. Nous bavardons longuement avec le patron, qui nous raconte avoir travaillé à Dubaï et Singapour avant d'ouvrir sa petite affaire. Alors que nous nous apprêtons à partir, il nous retient et tient absolument à nous faire goûter quelque chose. Ils nous offrent une pleine assiette de fruit du jacquier absolument succulent, et refusent catégoriquement que nous payions pour ce dessert.
Après ce sympathique repas nous marchons juste qu'au fameux temple. Il est minuscule mais rappelle beaucoup ce que nous avions l'habitude de voir en Thaïlande. Nous adorons.
Le retour se fait comme l'aller. Nous nous postons au bord de la route et attendons qu'un bus passe pour lui faire signe. Nous terminons l'après-midi avec une bière brune, une Lion Strong à 8°, qui nous fait vite tourner la tête avec cette chaleur (on ne se moque pas svp !!).
Excellente journée, vivement la suite.

6 aout, Oh le gros caillou !

Nous remballons nos affaires. Bah oui, nous n'allons pas rester 3 semaines à Anuradhapura.
Ce matin, nous prenons la direction de la gare routière (la vieille cette fois-ci). Arrivés là, on nous confirme que pour aller à Sigirya, il faut faire un changement à Dambulla. Nous sautons donc dans le bus qu'on nous indique (direction Kandy via Kekirawa et Dambulla), nous installons à l'avant et calons nos gros sacs tant bien que mal (pas beaucoup de place). Le voyage dure environ 2 heures pour 70Rs/personne. La conduite est très sportive, le bus double dans les lignes droites, dans les virages, bref dans toutes les conditions. Mais bon, la Chine nous a vacciné sur le sujet, et ça nous amuse plus que ça ne nous effraie. Non, non, ce n'est pas de la frime, mais en Chine nous avions vraiment eu très peur.
A Dambulla on nous laisse sur la rue principale où s'arrêtent les principaux bus. Nous demandons à 2 ou 3 personnes où se trouve le bus pour Sigirya. Il n'est pas encore là, et n'arrive que dans une heure, mais tous se proposent de nous emmener dans leur tuk-tuk pour seulement 700Rs. Nous ne sommes pas pressés, et j'ai un petit creux (qui a dit « encore »??). Nous rentrons donc dans une pâtisserie où j'avale une énorme madeleine à l'orange, et Sabrina un pain fourré aux légumes. A peine le temps de siffler un thé, que le jeune serveur nous dit que le bus de Sigirya est là. Nous sautons dedans et en 30-40 minutes nous y sommes (25 Rs). Nous prenons nos quartiers au Nilmini Lodge. La nuit avec petit-déjeuner nous coûtera 1800 Rs. Forcément, à ce prix, ce n'est pas un palace, mais c'est propre, calme et proche du Rocher. Par contre, nous voulions y rester trois nuits, et le propriétaire s'est trompé et n'avait noté que deux nuits. Du coup, l'intérêt d'y rester pour rayonner dans les environs disparaît. Nous passons un coup de fil et trouvons un hôtel à Dambulla pour le lendemain. En plus, nous n'aurions pas pû rejoindre Polannaruwa à partir de Sigirya sans changements. Donc c'est pas grave, nous restons ici juste ce soir. Après un déjeuner préparé par la maîtresse de maison, nous partons tranquillement en direction du Rocher du Lion (Sigirya) vers 15h. Et là, devant cet énorme rocher planté au milieu des arbres, nous restons bouche bée. En traversant le parc, on arrive par l'ouest ce qui l'après-midi colore le rocher en orange. L'ascension est bien moins rude que ne le décrivent les guides, et le panorama est magnifique. Bien entendu en traversant le parc, vous serez abordés par de nombreux guides amateurs. Sur l'escalier, montant au rocher un type essaie ne nous extorquer 35 Rs, juste parce qu'il nous a montré du doigt les nombreux essaims de guêpes accrochés au rocher. Je lui dit « No english » et commence à lui parler portugais. Il n'a pas insisté. Ceci mis à part, le rocher est vraiment fabuleux, c'est une étape à ne pas manquer.
En repartant, nous retraversons le parc, au milieu des nombreux singes. Mais ici, on voit bien qu'ils ont pris l'habitude d'être nourris par les touristes. Un de ces macaques commence alors à me regarder intensément puis à me suivre. A deux mètres de moi, il est prêt à me sauter dessus. Il ne s'éloigne que lorsque je prends ma chaussure à la main et menace de lui lancer. Sale bête!
Nous rentrons au Nilmini, non sans attraper au passage un rotty (crêpe fourrée de légumes épicés), et finissons l'après-midi à bouquiner dans le jardin. Le repas du soir se fait dans la salle commune, et est vraiment délicieux quoique bizarrement pas épicé. Nous terminons la soirée en bavardant avec le propriétaire, très très sympa, qui nous explique qu'il a ouvert en 1974. A l'époque, une chambre coûtait 5 Rs !!!