Affichage des articles dont le libellé est mirissa. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est mirissa. Afficher tous les articles

mercredi 25 août 2010

22 aout, Ha, le soleil !

Le soleil est de retour. Fêtons ça avec un poisson grillé!

Sinon, R.A.S.

samedi 21 août 2010

21 août, Mirissa d'est en ouest

Encore à Mirissa. Il fait encore gris, ce n'est pas plus mal, ça évite les brûlures. En promenade le long de la mer, nous sommes surpris par une averse et nous réfugions dans un petit temple bouddhiste en restauration. Dans l'après-midi nous poussons jusqu'à l'extrémité ouest de la baie de Mirissa. De ce côté, la plage forme un magnifique arc de sable bordé de cocotiers, où les vagues viennent mourir. Mais quelle différence avec notre côté. Il y a plein d'hôtels (dont certain de standing élevé) et de bar-restaurants de plage (avec de la musique parfois). Beaucoup plus de touristes aussi, même si c'est quand même la basse saison. Nous qui sommes habitués à notre plage déserte sommes assez surpris. En plus, les seuls sri lankais que nous croisons sont les employés des hôtels. Sur notre côté de la baie, il y a encore quelques habitations de pêcheurs. Pêcheurs que nous voyons à l'oeuvre tout au long de la journée. On croise de temps en temps des familles sri lankaise qui viennent aussi profiter de la plage. Nous comprenons mieux maintenant pourquoi on nous avait dit qu'à Mirissa il y avait beaucoup de monde.

Certes, notre hôtel n'a pas de bar avec DJ, ni de super cocktails, mais quelle tranquillité.

20 août, Entre deux baignades...

Toujours à Mirissa, nous partons aujourd'hui faire un tour à Galle (prononcer Gole) à une vingtaine de kilomètres. Le ciel est couvert comme hier. Mais cela ne nous a pas empêchés de prendre de sévères coups de soleil. Une pause dans la bronzette ne nous fera pas de mal.
Nous y allons en bus bien sûr, et comme d'habitude nous n'attendons pas plus de 3 minutes avant d'en voir passer un. Dans le bus, nous bavardons avec un vendeur de poissons qui va à Galle pour faire renouveler son permis de conduire. C'est lui qui nous explique la prononciation correcte de Galle (comme dans monGOL).
Galle est une ville côtière fortifiée, fondée par les portugais, avant d'être prise par les hollandais puis les anglais. Subsistent de ce passé, le quartier du fort entouré de remparts, et des églises hollandaises réformées. Le tour des remparts est une agréable promenade qui se fait en moins d'une heure. On y croise des varans en balade, et de jeunes sri lankais qui s'amusent à plonger dans la mer à partir des remparts (flippant). La ville compte également, en plus de ses églises au style bien hollandais, quelques mosquées. Cela lui donne un petit air européen, parsemé d'orient.
Nous parcourons un peu les rues du fort, mais la forte chaleur et l'absence du moindre souffle d'air, les remparts bloquant la brise marine, ont raison de notre courage.
Après un repas sur le pouce, nous retournons vers Mirissa. Nous arrivons fort déshydratés, mais rien qu'une bière fraiche face à l'océan et quelques noix de cajous ne puissent soigner.
Une petite baignade dans les vagues permet de faire glisser tout ça. Et bien entendu, comme chaque année je m'égratigne la cuisse sur les rochers. Quel boulet!

jeudi 19 août 2010

19 août, le retour de la Plage

Aujourd'hui nous restons sur le même rythme: plage, plage, coups de soleil, plage...


18 août, la plage contre-attaque !

La nuit a été un peu difficile. Bah, oui. Quand on dort à quelques mètres des vagues, forcément ça fait un peu de bruit. A tel point que ce matin nous hésitons à changer d'hôtel. Mais après avoir visité deux chambres ailleurs, nous sommes décidés à rester. Notre chambre est vraiment plus sympa, nous nous habituerons au bruit des vagues, tant pis. A part ça, il n'y a pas grand chose à raconter, nous passons la majeure partie de la journée sur la plage. Nous ne la quittons brièvement que pour déjeuner tardif (15h!) d'un plat de nouilles aux crevettes et de fruits frais. Au Sri Lanka c'est l'océan, il y a donc de belles vagues qui rendent à certains endroits la baignade un peu dangereuse. Le pays comporte d'ailleurs quelques spots de surf renommés. A Mirissa, sur quelques plages, des rochers à environ 150 mètres du rivage brisent les vagues et permettent une baignade en sécurité. Nous nous installons dans une petite anse bien abritée des vagues. Sur 300m de plage, nous ne sommes pas plus de 5 ou 6 personnes, c'est calme. Armé de masque et tuba, je pars à l'exploration des rochers que l'on devine sous l'eau à quelque dizaines de mètres de la plage. L'eau est un peu fraiche, pas plus de 26°C, je pense (Et oui, sous les tropiques on attend au moins 28). Je découvre de nombreux poissons tropicaux multicolores qui se sauvent à mon approche. Évidemment, l'eau n'a pas la transparence que nous avions connu en Thaïlande, et en l'absence de coraux ce n'est pas la même multitude de poissons, mais c'est plutôt sympa quand même. La journée s'écoule rapidement en farniente sur le sable. Ce soir nous n'avons pas trop faim, nous passons donc acheter un gros pot de curd (yaourt au lait de bufflesse), deux belles papayes et du kitul (sirop mielleux issu d'un palmier). Nous dégusterons tout ça sur notre balcon face aux vagues.

17 août, Plage, un nouvel espoir

Ce matin, nous nous levons tranquillement, encore la tête pleine d'éléphants. Notre seul objectif de la journée, c'est de rallier Mirissa sur la côte sud-ouest. Nous nous rendons à la gare routière de Tissa et demandons quand part le prochain bus pour Colombo via Mirissa. Nous sommes encore en train de poser la question aux employés qu'un petit vieux nous ayant entendu nous crie de nous dépêcher car le bus est sur le point de partir. Nous avons encore de la chance, car nous sommes assis. Le voyage dure 2h15 grâce au pilote de F1 qui nous sert de conducteur. Nous arrivons à Mirissa à midi, encore un voyage plus rapide que prévu. Nous nous dirigeons vers le Palm Villa, mais il n'a plus de chambres avec vue sur l'océan. Il nous oriente vers son voisin le Summer Breeze, qui nous propose une chambre à l'étage avec sa terrasse et les vagues à 5 mètres pour 1500 Rs. C'est propre, simple mais plutôt joli, et la vue est imprenable, seuls les deux cocotiers devant nous cachent un peu l'océan, c'est vendu. Mirissa forme deux anses, dont la plus au sud est plus calme avec moins de vagues. C'est terriblement beau.

Avant de tenter la baignade, nous allons sur la route principale pour faire quelques achats. Nous en profitons pour déjeuner d'un rice&curry (150 Rs) vraiment pas terrible, dans une gargote un peu défraichie. Si demain nous sommes malades, nous saurons pourquoi. Sur le retour, nous achetons un énorme ananas au parfum entêtant, quelques bananes et une pastèque à déguster sur notre terrasse.

En chemins nous nous sifflons une coco jaune et en dégustons la chair tendre. Le temps se couvre en fin d'après-midi et devient menaçant. La mer est agitée, nous nous baignerons demain.

Et c'est du balcon, assis face à l'océan, que j'écris ce message.