lundi 30 mai 2011

29 Mai, Que d'eau, que d'eau...

Réveil au bruit des gouttes de pluie. Et oui, il pleut encore. Il a d'ailleurs plu toute la nuit, et vu l'intensité de l'averse, c'est parti pour durer.

Nous traînons un donc à l'appartement, et apprenons sur internet que ce passage pluvieux (doux euphémisme) est causé car un typhon qui frôle le sud de l'archipel nippon. Typhon do C.....o !!!

Il tombe des cordes toute la matinée. Pas moyen de mettre un pied dehors. Vers 11h30, une accalmie arrive, ce n'est plus qu'un léger crachin. Houra ! Nous sautons dans nos chaussures encore humides de la veille et prenons la direction du Kyomizu-Dera.

Cette accalmie dure 10 bonnes minutes, et pas une seconde de plus. RRRHHHHAAAAA ! Typhon do C.....o !!!

Tant pis, nous sommes déjà en route, on y va !

Le temple se trouve quasiment au sommet d'une colline au sud-est de la ville. Pour y accéder, on suit une rue en pente bordée d'échoppes de souvenirs, et assaillie de touristes japonais. C'est le week-end, et la pluie ne les arrête pas plus que nous.

Avant de franchir l'entrée principale du temple, nous nous dirigeons vers une petite bâtisse sur la gauche, le Tainai-Meguri. Pour 100 Yens, nous descendons dans le sous-sol plongé dans l'obscurité totale. Seule la rampe permet de ne pas tomber. Au bout de quelques mètres nous arrivons à une pierre faiblement éclairée. Cette pierre, on y fait un vœux et on la fait ensuite tourner comme une toupie.

Nous venons de pénétrer symboliquement dans l'utérus d'un Bodhisattva. Étonnant, non ?Après cette expérience hautement mystique nous entrons enfin dans le Kyomizu-Dera.

De nombreux jeunes japonais s'y promènent dans les kimonos traditionnels qu'ils ont certainement loué pour l'occasion. Nous ne tardons pas à être la cible de ces paparazi en kimono. En tant que français, nous avons la cote. Une d'entre elles est d'ailleurs ravie de nous faire profiter de ses rudiments de français : « Où sont les toiletou ? ». Ça nous fait bien rigoler, ainsi que ses camarades dès qu'ils ont la traduction.

Le reste de la visite n'est pas moins intéressant. Le temple se trouve à flanc de colline et domine la ville. La vue est magnifique quoique légèrement gâchée par le rideau de pluie. Cela aurait été dommage de rater ce site.

Nous filons dans un bus bondé, vers le quartier des centres commerciaux. Au moins là, nous serons à l'abri.

Nous déjeunons dans un kaiten-sushi : un restaurant avec un tapis roulant sur lequel circulent des petites assiettes de divers sushis et makis. Pour 137 Yens l'assiette (1 à 4 pièces par assiette), nous testons tout ce que nous pouvons. Avec 15 assiettes à deux, nous sommes ridicules à côté de notre voisin qui tout seul s'en est enfilé 12. Chapeau !

Nous finissons l'après-midi dans la galerie commerciale. Nous tentons de rentrer dans une salle de pachinko où des dizaines de joueurs sont hypnotisés par leur machine. Mais l'odeur de cigarette et surtout le bruit des machines incroyable (tellement fort que ça en fait presque mal) nous dissuadent de tester. De toute façon, il nous faut remballer nos affaires, car demain nous quittons Kyoto. Nous rentrons par un bus encore bondé encore plus bondé. La nuit tombe et il pleut toujours aussi fort.

Consolons nous avec de la bière, comme le préconise le fameux dicton, que je suis sûr vous n'avez pas oublié : « Lorsque l'Asahi tu boiras, plus vite tu sècheras ».

Nous achetons de la Kirin pour voir si ça marche aussi.

4 commentaires:

  1. De quoi s'agit-il dans l'assiette de la dernière photo ?!

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  2. C'est un genre de palourde, il y en avait à la crevette crue, à l'anguille fumée et un tas d'autres poissons non identifiés

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  3. Alors pour les poses photos c'est pas encore ça :-) Il faut aussi plier vos genoux et vous pencher légèrement en avant ou en arrière au choix et vous aurez la pose des japonais...LOL !
    Bizzz Monia

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