mardi 24 juillet 2012

23 juillet: Namaste !


Après 8h de vol sans soucis avec Air India. Nous atterrissons à Delhi à 9h30 pile à l'heure, il fait déjà 32°C.
Nous traînons un peu à l'aéroport, le temps de retirer quelques milliers de roupies, et de casser les billets de 500 avec un petit-déjeuner. Les distributeurs de billets ont ici un comportement assez surprenant : on rentre la carte et on la retire aussitôt avant de composer son code. Troublant la première fois.
Nous voulons prendre le métro Airport express pour rejoindre le centre-ville, mais plusieurs personnes nous indiquent que c'est en travaux pendant 2 mois. Info ou intox ? En tout cas nous nous orientons vers le guichet des taxis prépayés. Pour 400 roupies (1eur=67 roupies), nous embarquons dans une antique Ambassador sans climatisation et roulant au gaz. Le code de la route se résume ici au respect du feu rouge et du klaxon le plus puissant.
Au bout d'environ une heure, nous sommes déposés devant la gare de Old Delhi où nous prendrons un train à 17h30.
En attendant, nous confions nos sacs au Cloak room pour 10rps chacun, et partons faire un tour du quartier de Chandi Chowk, le vieux Delhi. Il fait une chaleur insupportable et l'air est chargé de tous les polluants qu'on veut bien imaginer. Les axes principaux grouillent de monde, les klaxons nous assaillent les oreilles, et les odeurs nous saturent les narines. Et malheureusement ça ne sent pas vraiment bon. Les images qu'on a de l'Inde, en tout cas pour ce quartier se révèlent assez vraies.
Les trottoirs sont envahis de détritus, pas mal d'excréments aussi (pas que des animaux), et les échoppes prennent toute la place. On est souvent obligés de marcher sur la route en se faisant frôler par tous les engins, motorisés ou pas, qui passent.
Nous nous aventurons, espérant échapper au bruit, dans le dédale de ruelles étroites du bazar. Pour le bruit c'est gagné, mais pour la foule peut mieux faire. A un moment nous sommes carrément coincés et compressés nous et tant d'autres, car deux rickshaws (vélo porteur) ont décidé de se croiser dans cette ruelle terreuse qui fait à tout casser 2 mètres de large. C'est suffisant pour un premier contact.
Il est temps de retourner à la gare, de toute façon nous reviendrons.
A l'étage, on trouve des salons réservés au possesseur des billets de classes supérieures. Bon, n'allez pas vous faire des idées, c'est pas le Hilton. En fait il s'agit de salles d'attente, avec des sièges en métal sans coussins, mais avec un intérêt énorme pour nous, des douches !
Effacez tout de suite l'image de votre douche de votre esprit, c'est un robinet à 1 ,20m de hauteur et un sceau avec un godet. L'eau est agréablement tiède et c'est tant mieux, car nous empestons et suons à n'en plus pouvoir. Ça fait vraiment du bien, on ne sentira plus la transpiration avant 5 bonnes minutes.
En attendant le train nous buvons un thé glacé chez McDo. Oui, ok: Bouuuuuuhhhh. Un peu d'indulgence, nous devons nous acclimater. Nous assistons à trois vols à l'arracher, par des pickpockets peu communs : une bande de singes qui vit sur les voies.
Il est temps d'aller prendre le train, mais l'affichage est troublant. Il est prévu sur le quai 9, mais on ne voit que des numéros de trains en théorie déjà partis. Et oui, en fait il est sur le quai 10, mais rien ne l'indique. Un peu inquiets nous suivons un employé peu sûr de lui qui nous indique nos couchettes. Nous demandons quand même à plusieurs voyageurs confirmation que c'est notre train. 


Oui, c'est le bon, c'est parti pour 17h30 de train !

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