Vendredi déjà.
Les journées passent à toute vitesse.
Plus que 3 jours sur Kyoto.
Aujourd'hui encore la météo est plutôt grise. Il devrait pleuvoir dans la journée, et les jours suivants ne s'annoncent pas bien meilleurs. Pas grave, ce n'est pas ce qui va nous arrêter.
Nous partons explorer le quartier ouest de Kyoto, Arashiyama. Yama signifie « montagne ». Il s'agit d'une zone de collines dans lesquelles sont nichés de nombreux temples. Encore des temples ? Et oui, à Kyoto, c'est surtout pour ça que l'on vient. Nous n'allons pas tous les visiter de toute façon. Après 10 minutes de train, nous arrivons à la gare de Saga-Arashiyama. Juste à proximité nous apercevons une supérette Lawson. Génial, nous allons pouvoir barrer une ligne sur notre liste de courses de la journée. Des bananes ? Des biscuits ? Non, nos billets d'entrée pour le musée Gibli à Tokyo. L'achat se fait sur un automate à écran tactile tout en japonais. Heureusement, l'employée s'empresse de se faire remplacer à sa caisse, pour venir nous aider. Comme ça, c'est plus facile c'est sûr.
Nous rejoignons ensuite le premier temple de la journée : le Tenryu-Ji. Son attrait majeur est le magnifique jardin, surtout la partie où se trouve l'étang.
Après le jardin, nous empruntons la sortie nord qui nous emmène directement vers la bambouseraie. Le chemin remonte à travers cette forêt de bambous gigantesques. On s'attend presque à chaque virage à rencontrer un ninja (les fans d'animation et de cinéma asiatique comprendront).
Tant bien que mal (tout les panneaux sont en japonais) nous trouvons le Gio-Ji. C'est un tout petit temple de rien du tout, mais les bambous autour, et le jardin de diverses variétés de mousses lui donne une atmosphère irréelle.
Nous terminons par le Nembutsu-Ji, assez étonnant de par la multitude d'effigies de pierre qui s'y dresse. La ballade est vraiment agréable car dès que l'on a quitté le Tenruy-Ji, on ne croise pratiquement plus personne.
Nous rentrons, ensuite vers la gare de Kyoto, pour déjeuner dans un des nombreux restaurant au 10e étage de la gare (oui, au 10e !). Après un bon gros bol de ramens, nous allons au terminal des bus devant la gare.
Un employé nous repère tout de suite avec notre regard bovin devant le panneau des différentes lignes de bus. Nous voulons aller à Gion siouplé. Ha, ça se prononce Guion. Savoir dire le mot correctement, c'est déjà la moitié du chemin.
Ici, on monte dans le bus par l'arrière, et on descend par l'avant en jetant son argent dans un monnayeur à coté du chauffeur. Le bus, c'est vraiment excellent : un écran à l'avant indique le trajet, et l'arrêt suivant. Pour chaque arrêt, une voix enregistrée vous explique en 3 langues les points d'intérêt situés à proximité. Si le musée ou temple n'est pas pas immédiatement à côté, une petite animation explique le chemin à suivre ensuite. Rien à dire, ils ont vraiment pensé à tout ces japonais !
Gion est l'ancien quartier des Geishas. A cette heure de l'après-midi, nous n'en croisons pas, tout juste deux dames en habit traditionnel. Ce n'est pas grave, de toute façon dimanche soir nous avons croisé deux jeunes apprenties Geisha (des Maïko). Le quartier ne s'est pas encore animé, mais la promenade parmi ses façades de restaurants et maisons de thé au style du 17e siècle est très sympa.
Il est déjà 17h, nous sommes partis depuis 9h ce matin, la pluie commence à tomber, et surtout... surtout, on se boirait bien une petite bière.
Rentrons !!
La photo de la bambouseraie est spectaculaire...
RépondreSupprimerça donne envie !