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jeudi 26 août 2010

26 août, nuit troublée

Nous écrivons ce dernier message du Sri Lanka depuis le bord de la piscine. Nous attendons l'heure du départ, taxi à 16h puis avion à 19h.
Nous ne tenons pas une forme olympique, cette nuit ayant été un peu agitée.
Vers une heure du matin, je suis réveillé par une violente douleur au poignet gauche. Dans le noir, je pense d'abord à une foulure en dormant, mais la douleur prend tout le poignet et le bouger ne change rien. Mince, je me suis fait piquer par un truc. J'allume la lumière et découvre sur mon poignet deux points sombres espacés de 5mm. Je pense tout de suite à un petit serpent ou une grosse araignée, d'autant plus que ça fait un mal de chien. L'angoisse!
La chasse commence, nous retournons les draps pour identifier le coupable avant de céder à l'affolement. Tout d'un coup, le voilà qui cherche à s'enfuir: un scolopendre de 7cm. Trois coups de tatane auront raison de lui.
Nous sortons tout de même voir le veilleur de nuit avec l'objet du délit, pour lui demander si la piqure de cette saloperie est dangereuse. Il nous dit que non. Et il nous sort un onguent Ayurvédique avec lequel il me malaxe énergiquement le poignet tout en récitant une espèce de prière. Je suis entre le fou rire et la panique. Mais au bout de quelques minutes, la douleur commence à s'apaiser.
A peu près rassurés, nous retournons nous coucher après avoir vérifié chaque recoin de la chambre. Nous mettons un moment avant de nous rendormir d'un sommeil très léger.
Ce matin ça me lance encore un peu, mais ça va bien mieux.

Il est temps d'aller nous restaurer à notre cantine, le Nobel. Pas donné, mais le jeune cuistot cuisine les gambas, seiches et même poulet comme personne. Adresse à recommender, mais attendez-vous à un service un peu long et à ce que Sonia, la propriétaire belge flamande francophone, vous raconte ses aventures.
A bientôt, pour la conclusion.

mercredi 25 août 2010

25 août, A fond !

Nous avons dormi comme des bébés dans le lit le plus confortable de notre séjour. Après avoir trainé au petit-déjeuner au bord de la piscine, nous sortons explorer un peu Négombo. La plage n'est vraiment pas terrible et plutôt sale. Les prix dans les restaurants sont bien plus élevés qu'ailleurs (souvent le double). Ce n'est pas tellement étonnant car vu sa proximité avec l'aéroport la ville est souvent la première et la dernière étape des touristes. Ce n'est pas la même ambiance qu'à Bentota pour autant, mais ce n'est pas non plus l'extase. Nous déjeunons de seiche grillées, dans le restaurant du sympathique Sankar que nous aidons à traduire une partie de la carte en français.

Nous rentrons, après plusieurs heures de marche, dans la chaleur et nous jetons illico dans la piscine.

Notre activité demain ne devrait pas être bien différente, jusqu'à l'heure de prendre l'avion en fin d'après-midi.

24 août, Black day, le retour.

Nous nous rendons ce matin, non sans une certaine appréhension, au point de rendez-vous pour notre tour en bateau dans la lagune. Il s'agit d'un bateau sans moteur dans le style des bateaux de pêcheurs. Nos deux rameurs pourraient être nos grand-pères, ça ne va pas être facile. La promenade se déroule tranquillement dans la lagune, et nous pénétrons dans la fameuse mangrove. C'est un spectacle qui sort de l'ordinaire, nous qui sommes habitués à voir ce type de végétation seulement à la télé. Par contre, peut-être est-ce dû au temps maussade, nous ne croisons pratiquement pas d'animaux. Un seul varan se sauve à notre approche, et nous devinons quelques oiseaux dans le dédale de racines, mais pas un seul crocodile. La balade ne dure qu'une malheureuse heure, et nous rentrons assez déçus. Le bon côté de cette pas géniale et brève expérience, c'est que nous pouvons quitter Bentota tout de suite pour aller à notre dernière étape, Négombo.

Bentota ne nous a vraiment pas plû par son ambiance de prédation pertétuelle du touriste à délester de ses roupies. C'est ce qui nous a poussé à anticiper notre départ d'une journée. Seul point sympa: les tortues.

Vu que la gare n'est qu'à 100 mètres de l'hôtel, nous décidons de prendre le train pour une fois. L'heure d'arrivée du train approche à grands pas, mais toujours pas l'ombre d'un guichetier. Une famille de sri lankais est aussi inquiète que nous. L'heure de passage prévu, arrive, mais pas plus de train que de guichetier. La famille part à la pêche aux informations mais n'obtient rien de très clair. Le train de 11h est peut-être en retard ou peut-être comme c'est jour de Poya (Jour de pleine lune férié), n'y en a-t-il pas. Évidemment, ce n'est indiqué nulle part. Au bout de 30 minutes de vaine attente, nous prenons la direction de la route principale, et au bout d'à peine 5 minutes, nous sommes dans un bus direction Colombo (130 Rs). Vive le bus !!

A Colombo, nous changeons de bus pour Négombo. Le bus se traine et à l'arrivée nous nous faisons entuber de 400Rs pour ce simple trajet. Décidément, c'est pas notre jour.

Nous arrivons à l'hôtel que nous avons réservé la veille pour nos deux dernières nuits au Sri Lanka. Nous avons opté pour un établissement de catégorie supérieure à nos habitudes: Villa Araliya (50€ petit-déj inclus). Quelle bonne idée!

La piscine est extra, et la chambre vraiment belle.

Nous nous posons les sacs et plongeons directement dans la piscine.

Ça fait du bien de terminer la journée sur une note positive.